Décryptages...

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Le Détecteur de mensonges quasi parfait : finies les magouilles….

 

 

 

 

 

 

Cet après-midi, en feuilletant « La Voix du Nord », je tombe, en page régionale, sur un article relatant le procès à la Cour d’Assises de Mons (la Belgique n’est pas très loin) d’un homme soupçonné d’avoir tué son fils.

 

L’homme nie farouchement. Avec son accord il va être soumis au polygraphe.

 

 

Polygraphe ? Kesako ? C’est, selon le journaliste, un détecteur de mensonges « présenté comme exact à 92%, selon les scientifiques ».

 

 

 Je continue ma lecture : « Au fur et à mesure, Jratlou fatigue, respire de plus en plus fort. Entre deux tests, l'enquêteur le laisse seul quelques minutes. Il semble pris de nausées. Au final, le test révélera que l'homme a menti. Si ce polygraphe ne peut être utilisé comme preuve, on suppose aisément que cette projection a pu influencer le jury. Il devrait se prononcer sur la culpabilité ou non de l'accusé, jeudi. Mohamed Jratlou encourt trente ans »

 

Je reste effaré !....

 

Le typeva probablement être condamné ; nul doute que le jury aura été influencé.

 

Il y a environ une chance sur dix qu’il soit innocent. Malaise….

 

 

Cette curieuse « machine » est inconnue en France. Curieux, je questionne mon moteur de recherches favori…

 

 

Aux Etats-Unis, et depuis 1939, les suspects sont régulièrement passés au "détecteur de mensonges" ou "polygraphe", et les résultats sont parfois exploités par la justice. Idem au Canada et, à petite échelle, en Belgique ou en Allemagne. Rien de tel en France. Le détecteur de mensonge n'est donc pas un gadget issu de la science fiction mais une réalité technique.

Sur quoi se base-t-elle ? Sur la physiologie humaine : en effet, le mensonge entraîne normalement l'anxiété de celui qui le profère. Or, celle-ci est détectable : la peur engendre la sécrétion d'une hormone, l'adrénaline. Son effet ne se fait pas attendre : le cœur s'accélère, la respiration s'intensifie et les glandes sudoripares se mettent à fabriquer plus de sueur.

Bien sûr, un tel appareil repose sur le postulat qu'un mensonge entraîne une réaction émotive mesurable. Ce qui est encore controversé aujourd'hui. Car des études ont montré que certains sujets (les véritables menteurs) seraient capables de contrôler leurs réponses physiques et ainsi tromper les résultats !

 

http://www.linternaute.com/science/technologie/comment/06/detecteur-mensonge/detecteur.shtml

 

 

Je continue ma lecture :

 

« Mais alors, existe-t-il des manifestations propres au mensonge ? Selon un chercheur américain, oui : et ces manifestations pourraient être visibles grâce à l'IRMf (imagerie fonctionnelle par résonance magnétique nucléaire). Cette technique permet de visualiser les zones du cerveau en activité. Or, mentir ou dire la vérité ne mobilise pas les mêmes zones. Globalement l'activité cérébrale est plus intense quand on tente de cacher la vérité. Les menteurs les plus habiles et les plus expérimentés n'y résisteraient pas ».  

 

 

Bon Dieu, l’IRM !!!  Sûre à 100% !!!

 

 

Mais qu’est-ce qu’on attend pour généraliser la méthode aux cas les plus graves et douteux !

Vous vous rendez compte ? Plus de menteurs patentés à l’abri ! Toutes les grosses affaires (financières, coups tordus) élucidées !

 

 

Du coup tous les voyous en puissance déclarant forfait avant d’agir, sachant qu’au moindre doute, ils seront démasqués !

Elle est pas belle la science ? L’honnêteté imposée !

 

 

Mais au fait, pourquoi n’accélére-t-on pas les travaux ?

 

 

A votre avis ? Pas encore trouvé ? Mais si, cherchez bien !...

 

 



12/06/2012
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