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Kasparov échec et mat ?

 

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, tribunal de Moscou.

Le verdict est tombé pour les Pussy Riot : deux ans de camp.

 

L’opposant russe Garry Kasparov était présent dans la salle d’audience. Cet ancien champion du monde d’échecs arrêta  sa carrière en 2005 pour s’engager en politique, rejoignant le  mouvement « L’autre Russie », une coalition d’opposants au régime. Autant dire qu’en tant que personnalité connue il est particulièrement dans le collimateur de la police à la botte du pouvoir.

 

Survient l’incident à l’origine duquel les versions différent.

 

Selon l’ancien champion du monde d’échecs, des policiers l’auraient interpellé sans raisons à la sortie, alors qu’il parlait à des journalistes, et l’auraient frappé.

 

Hier, lundi, il a été interrogé par les dits services, le rapport officiel l’accusant d’avoir mordu un policier, infraction passible de cinq ans de camp.

 

Garry n’a pas manqué de « twitter » non sans sarcasme : «  Cela me fait de la peine si le policier s’est blessé à la main quand il m’a frappé à la tête ».

 

Il a également précisé que l’existence de nombreux témoignages ainsi que de vidéos :

 

« On peut voir sur de nombreuses vidéos sur le net que des policiers m’ont interpellé au moment où je parlais à des journalistes et m’ont frappé ensuite ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un seul témoin se serait déclaré prêt à confirmer  l’agression de Kasparov à l’encontre  des policiers. Il dirige l’association « Officiers de Russie », se donnant pour mission d’apporter tout soutien aux forces de l’ordre et à participer à « l’éducation patriotique de la population ».

 

 

 



21/08/2012
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