Décryptages...

             Suite au ralliement de Benoît Hamon, désormais  ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur, le Vice président au Conseil régional d’Ile de France Emmanuel Maurel avait souligné en septembre dernier qu’il était difficilement cohérent de se rassembler autour de la motion principale « qui habille de sérieux une rigueur qui ne dit pas son nom ».

            Tout en refusant le TSCG, il rappelait les propositions au cœur de sa propre motion:« refus de la funeste règle d’or, révolution fiscale, politique de relance salariale, VIè république »

            Cette motion alternative avait recueilli 28% des voix en octobre.

           Le leader de «Maintenant la gauche » et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann ont présenté, samedi dernier au Palais Bourbon, devant plusieurs centaines de cadres du parti,  une résolution :« Le tournant de la relance, c'est maintenant » où le Chef de l’Etat est prié :

-         de revaloriser le SMIC

-         de tenir enfin sa promesse sur l'interdiction deslicenciements boursiers.

-         De revenir sur l'accord sur l'emploi du 11 janvier, jugé trop favorable aux patrons

                Devant les  "plans sociaux en cascade",  l’aile gauche a rappelle que "c'est le rôle d'un État stratège d’élaborer  une véritable politique de soutien aux filières, à leur modernisation, mais aussi à leur sauvetage » tout en précisant : "Il est crédible de proposer aujourd'hui de mobiliser du capital public, voire d'engager des nationalisations dans des secteurs stratégiques. Elles peuvent être temporaires, elles ne sont pas nécessairement à 100%"

                Les cadres présents n’ont pas manqué de faire part de leurs inquiétudes devant la réforme bancaire considérée comme un renoncement.

                Le non-cumul des mandats qui, suite à la déclaration de Claude Bartolone, ne sera pas appliqué avant 2017 a été la cerise sur le gâteau.