Décryptages...

Claude Bartolone, président socialiste à l’Assemblée Nationale, qui vient d’embaucher son épouse à son cabinet en tant que « chargée de mission » assurant sans rire qu’ « il n’a pas embauché sa femme mais qu’il a épousé sa collaboratrice »,  a annoncé mardi que l’IRFM des députés (6 412€/mois) serait baissée, en ces temps de rigueur économique, de  10% , la rémunération nette (5 189€/mois) ne bougeant pas, le « crédit affecté à la rémunération des collaborateurs » (9 138€ brut) restant lui aussi inchangé.

 Cette IRFM avait déjà fait parlé d’elle en juillet dernier lorsque le député centriste Charles de Courson avait présenté un amendement sur le contrôle de ces indemnités, celles-ci n’étant en rien soumises à vérification, ce qui avait permis au député P.S. Pascal Terrasse de financer un voyage en famille. 

 Nos députés, choqués, s’étaient empressés de rejeter cet amendement par 108 voix contre 24, estimant qu’un engagement sur l’honneur attestant que« la dépense de l’IRFM est bien destinée à l’exercice de leur mandat » suffisait amplement.    

Nos voisins européens ne se privent pas de se gausser de cette république que des journalistes suédois qualifient carrément de "bananière" (cf.vidéo).

Ajoutons que Christian Jacob, chef de file des députés UMP a cru bon de préciser hier qu’ « on ne fait pas avancer la démocratie en diminuant les moyens des parlementaires ».   

 Doubler leurs revenus ferait-il progresser d’autant cette démocratie ?