Décryptages...

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L’indicible souffrance….

 

 

 

 

 

-Hé, y parait qu’on a retrouvé un type mort dans la forêt !

 

Les conversations aussitôt cessent dans le bistrot ; les têtes se lèvent, interrogatrices. 

 

 

Le 9 mars 1962, Claude Dereux est effectivement retrouvé mort dans la forêt de Raismes.

 

 

Dans un premier temps il est établi qu’il a été tué par un sanglier.

L’homme, un agent de change lillois, était  connu pour ses lubies. Il serait parti seul, sans en parler à qui que ce soit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le commissaire de police local est un homme de caractère méfiant, soupçonneux.

Il décide de faire interroger un bûcheron, Raymond Deloffe (pourquoi celui-là ?), considéré par son entourage comme un « paisible vieux garçon ».

 

L’homme est d’un naturel simple et candide. Une éducation sommaire l’a conduit à ce métier qu’il affectionne cependant.

Sous la pression des interrogatoires, il finit par s’accuser du meurtre du cadre financier.

 

 

Quelques heures après, le bûcheron se rétracte. Trop tard…

Dans le même temps, son frère cadet est, lui aussi, soupçonné.

 

 

L’affaire, dans un premier temps, semblait évidente.

 

 

Mais  il aura fallu l’intervention d’un cadre trop zélé et, pourquoi ne pas le dire, affecté de ce symptôme paranoïde que l’on rencontre si souvent dans cette « Grande Maison », pour que le destin de deux hommes bascule.

 

 

On cherche vainement un mobile…

 

 

Faute de mieux, l’hypothèse selon laquelle Claude Dereux aurait tiré à proximité des bûcherons est retenue, d’où une querelle qui aurait dégénéré.

 

 

Aucun fait ne vient étayer cette hypothèse.

 

 

Il est heureux que les deux frères aient la chance d’avoir comme ami d’enfance le maire de Saint Amand, maître Georges Donnez, avocat de son métier.  

 

 

Sous le coup de l’indignation, il réussit à « démonter » les prétendues expertises.

Les deux frères sont relâchés.

 

 

Mais le doute subsistera toujours…

 

 

Les deux hommes  se sont éteints prématurément dix années plus tard, rongés, d’après leur entourage, par l’indicible souffrance de ne pas avoir réussi à prouver leur innocence…

 

 

 

 



24/08/2012
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