Décryptages...

Paris 1990, des dizaines de milliers de spectateurs crient

Et acclament la Blonde Egérie,

Au corps sculptural déhanché

Par la batterie qui rythme nos coeurs

Et les violons acérés

Qui ajoutent à nos pleurs.

Moi, crispé

Comme un égaré,

Je m'enivre de sa beauté.

…………

2010, Elle chante,

La foule en liesse

Claque des mains.

Certes, une mue s'est opérée,

Le corps a changé

Mais le sourire est resté

Et la gentillesse toujours plus transparaît.

Moi, toujours fasciné,

J’imagine dans quelques années…

Et je pleure sur nos destinées

Car, dans le miroir sans pitié,

Séduction se sera égarée…

                                                            Guy  Belloy