Décryptages...

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L'idée du suicide selon Jung...

 

Une amie, Marlène,  vient de proposer ce texte sur un site bien connu, texte que je ne peux m’empêcher de vous faire partager.

 

 

... " L'idée du suicide est certes aisément concevable mais elle ne me paraît pas recommandable. Nous vivons pour atteindre le plus haut degré possible de développement spirituel et de prise de conscience. Tant que la vie est possible, même

si ce n'est que dans une infime mesure, on devrait s'y accrocher pour l'épuiser, dans le but de la prise de conscience. Interrompre la vie avant l'heure, c'est condamner au silence une expérience inachevée. Nous y sommes plongés depuis toujours et nous devons conduire cette expérience jusqu'à ses limites extrêmes. " ....Jung

 

 

Je vais oser m'opposer à ce texte du Maître. Généraliser l'idée de suicide pour ensuite porter un jugement sur l’Acte ne me semble pas opportun.

 

 

 " L'idée du suicide est certes aisément concevable mais elle ne me paraît pas recommandable. Nous vivons pour atteindre le plus haut degré possible de développement spirituel et de prise de conscience. Tant que la vie est possible…".

 

 

 Cette position alambiquée et définitive m'est insupportable.

 

 

 Justification: un ami, atteint du cancer des os, souffrait le martyre malgré la morphine. Qui peut juger de sa décision d'en finir définitivement lorsque ce mal fatal le rongeait à un point que les mots ne suffisent pas à décrire le tourment permanent ; à fortiori quelqu’un qui  n'a pas vécu personnellement ce chemin de croix, me comprenez-vous, Carl ?  Il est des douleurs que personne, fût-il « Maître » , ne peut imaginer sans les avoir éprouver personnellement. Les mots, pauvre vecteur sémantique handicapé, n'arrivent plus à rendre compte.

 

 

Par ailleurs, et ici nous changeons de registre, il est d'autres suicides ayant pour origine des traumatismes familiaux (divorces, etc...); à l’inverse du Maître,  nous nous garderons bien d’en juger, chaque être humain ayant son point de rupture.

 

 

Terminons, en ces temps troublés, pour remarquer que  le suicide qui a pour origine un harcèlement d'une hiérarchie ou d'un autre pouvoir, s'il n'est toujours pas condamnable selon le principe évoqué ci-dessus, me semble, effectivement, cette fois-ci dommageable, en ce sens qu'il fait la part belle à la tyrannie, le retrait d'un juste, quelque soit sa souffrance et son humiliation, ne favorisant pas le progrès des institutions (j'allais dire l’élaboration d’une Constitution véritablement démocratique).

 

 

Une simple image pour conclure : imaginez Florence Cassez  se suicidant dans sa cellule !

 

 

Trop de cran Florence ! Merci à elle de combattre, par son courage et sa détermination, toutes les mafias officielles et au-delà, l’idée d’un pouvoir corrompu comme il en existe, non seulement en Amérique centrale mais partout dans le monde y compris en Europe !

 

Qu'elle serve d'exemple à Tous!!!

 

 



12/10/2012
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