Décryptages...

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L'ancien commissaire de police a réussi sa reconversion surprise...

 

 

 

 

 

 

 

Publié le ....2010

 

 

Un an après avoir quitté la tête du commissariat de police de B., à la surprise de beaucoup de ses collègues, (faux, pour les mieux informés, ça n'est pas une surprise),S.E.est bien installé dans son nouveau bureau de la mairie de G.-S. où il dirige le pôle prévention, insertion et solidarité.

 

 

Là-bas, ce fan d'alpinisme n'a pas perdu son franc-parler. (Mieux vaut en rire).

 

 

Il aurait pu finir sa carrière comme directeur départemental de la sécurité publique dans un département comme la S.. Mais S.E., 55 ans, commissaire de police aux multiples affectations, a choisi l'an dernier de prendre au mot son administration. « Elle voulait favoriser la mobilité, proposer au personnel d'aller goûter aux joies des autres administrations ou du privé, j'ai dit banco ! »

 

 

" Le patron des policiers b. avait eu vent de la création d'un poste particulièrement intéressant à la mairie de G.-S. " : (comme par hasard ;le patron ? Mieux vaut en sourire)  (celui de chef du pôle prévention, insertion et solidarité. Trois notions indissociables pour ce flic au grand coeur (ndlr : les propos n'engagent que le journaliste qui passe la brosse à reluire), qui l'a notamment prouvé dans son approche humaine du problème Rom à B.

 

 

Et puis, S.E.commençait sérieusement à s'agacer de la bureaucratisation rampante à la direction centrale de la police.

 

 

 Chagriné « L'évolution de la police commençait à me chagriner. J'ai senti la chose venir avec l'informatisation et la dictature des chiffres. » Lui qui était entré dans la police pour commander, voyait ses marges de manoeuvre de plus en plus réduites. « J'ai aussi été saisi par le fait que la direction fasse de moins en moins confiance à ses cadres (y-aurait-il une justification à ce manque de confiance ?) et dans la stratégie qu'ils développaient localement. »

 

 

S.E. avait-il fini par s'opposer à la culture du résultat mise en place par le « premier flic de France », devenu président de la République ? « Je suis pour la politique du résultat, mais sur ce schéma-là : on me donne des objectifs et on revient me voir un an après. Si je ne les ai pas remplis, on me tape sur les doigts mais entre temps, foutez-moi la paix ! À la fin, je finissais par dire sur le ton de la boutade :"Arrêtez de me demander ce qu'on fait, on a plus le temps de le faire". »

 

 

À G.-S., S. E. a plus l'impression d'agir concrètement pour le développement de « sa » ville. Attaché au terrain, il est capable de partager une patrouille nocturne avec les policiers municipaux, mais aussi "de se rendre au CCAS pour régler les problèmes financiers d'une famille "(Là, c'est fort, défense de rire) 

 

 

Sommets Maintenant qu'il a sauté le pas, S.E.a-t-il encore quelques projets en tête ?

 

 

" C'est quasi certain, il ne réintégrera pas la police comme sa mise à disponibilité le permet."(NDLR : a-t-il le choix ?) 

 

 

 En revanche, il se verrait bien, un jour ou l'autre, renfiler sa tenue d'alpiniste. Dans son bureau s'affichent, comme dans celui de B. avant, les photos souvenirs de ses plus belles ascensions. « Je suis monté à 6 300 mètres dans l'Himalaya et à 6 000 mètres en Équateur. »

 

 

 

 "Comme en matière de projet ou d'idées à développer, S. E. a donc toujours un sommet en vue".

 

 

Un sommet en vue ? N'aurait-il pas crevé le plafond ?  

 

 

G.B. Ex. Officier depolice (issu de l'E.N.S.P. St Cyr au Mont d'Or)

 

 



21/06/2012
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